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L'îl

un film de fabrice coppin

 

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Seul, depuis la pièce où il se trouve enfermé, un homme se laisse emporter par ses rêves et ses fantasmes. De la proximité des corps masculins à la découverte d’une île, le film nous entraîne dans une traversée du désir sous la forme d’une quête qui part des profondeurs de l’intime.

Je suis cet homme .

 

L’histoire de ce film part de l’étrange similarité que j’éprouve entre mon désir pour le corps des hommes et celui que j’ai pour une île. En faisant se rejoindre les deux par le cinéma, je questionne ce désir commun par un dialogue issu des profondeurs de l’intime. 

 

J’ai fait le choix d’incarner mon propre personnage, car ce film impose mon engagement par l’Être et par le corps. Mais c’est aussi parce qu’il s’agit d’un témoignage singulier à partir duquel se créent des résonances au-delà de ma propre expérience. 

 

Je raconte mon histoire à travers ce qui me lie à l’île et au corps. Je suis le personnage principal, témoin de ce que je suis, à la fois emprunt à mes fantasmes où se mêle l’idéal du corps et l’idéal de l’île. Mon histoire est un rêve et une rencontre avec le réel, un récit de voyage d’un explorateur en exile.

 

 

« L’élan de l’homme qui l’entraîne vers les îles reprend le double mouvement qui produit les îles en elles-mêmes. Rêver des îles, avec angoisse ou joie, peu importe, c’est rêver qu’on se sépare, qu’on est déjà séparé, loin des continents, qu’on est seul et perdu – ou bien c’est rêver qu’on repart à zéro, qu’on recrée, qu’on recommence. Il y avait des îles dérivées, mais l’île, c’est aussi vers quoi l’on dérive, et il y avait des îles originaires, mais l’île, c’est aussi l’origine, l’origine radicale et absolue ».

Gilles Deleuze / L’île déserte et autres textes.

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Film en post production

Formats super8/HD
durée: 40mn
avec : Geoffrey Cuet, David Yon, François Billaud

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