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Numéro Zéro la France Entière

Habitats fragmentaires et fragmentation des histoires

 

Dans tout citoyen d’aujourd’hui gît un métèque futur. Cioran

 

Si le cinéma était une terre, Diourka -le personnage principal d'Alléluia- l'aurait délaissé pour en venir à la boue, à se rouler dedans et à y planter des graines. Voyage dans le temps entre sa cinématographie et près de quarante ans plus tard un film qui part de lui, non pas sur ou avec, mais précisément de. En Miroir, les voyages d'un autre duo à travers leur histoire du cinéma dans La nuit éclaire la nuit avec pour accroche quelques détours du réalisateur en terre réquisitionnée. Une boucle?

Ici,

Lo Thivolle, 2009, 18 minutes‬

 

"Il n’y a pas de corps, pas de visages, quelques fantômes dans un non-lieu. Un non-lieu réel habité par le son de ceux qui le peuplent. C’est un jeu entre l’image et la réalité vivante de cette image, entre la vie projeté, la vie réel. Il y a le bien être en question mais lequel ?".

 

​

 

Alleluïa

JB Alazard, 2016, 60'

 

Diourka Medveczky, cinéaste de l’avant-garde des années 60 par le passé, aujourd’hui ermite dans les Cévennes, nous entraîne à voir la puissance et la beauté du monde. Dans une société en mal de repères, il suscite l’incompréhension pour certains et incarne le vieux sage que l’on écoute pour d’autres. Les autres sont là près de lui, attentifs. Ils prennent tour à tour la caméra pour nous peindre une fresque exhaltante, impressionniste, qui appelle à la résistance. Qui donne soif de liberté.

La nuit éclaire la nuit

Lo Thivolle, 2016, 72'

 

Il y a un homme sur un banc, parfois en mouvement, toujours dans les rues qu’il habite comme une maison.

Il y a un homme toujours en mouvements, qui parfois se pose près du banc pour rencontrer le premier.

Souvent dans la nuit, surtout dans la nuit. L’un a une caméra pour rencontrer l’autre qui en prophète venu du Niger susite la métamorphose de l’un et l’autre, trouver une place juste et avoir juste une place. 

Dans les nuits des rues toulousaine Boureima et Lo tissent un dialogue entre colonie et amitié. 

Dans la parole mise en mouvement, les mouvements mis en parole « la nuit éclaire la nuit » et à deux, Lo et Boureima nous emporte dans qu’est qu’être soi.

 

 

Marie et le curé

Diourka Medveczky, 1967, 35'

 

Marie est la bonne du curé d'un petit village de campagne. Envoûté par ses formes, le jeune curé succombe, s'abandonnant dans le plaisir, la jeune femme tombe enceinte. Désespéré par son geste et amour interdit le curé décide d'assassiner Marie et tue également l'enfant, en ayant pris le soin de le baptiser au préalable. 

Un film érotico sculptural mis en tension et folie par la musique de Pierre Henry.

La nuit éclaire la nuit

La buissonière

un film de Jean-Baptiste Alazard

http://derives.tv/la-buissonniere/

Émission "En quête de cinéma" 

discut' À PROPOS DE la programmation

radio galère 88.4 

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